Compte-rendu des visites
2017
-------------------------------------------------------Visite chez Jean : 25 mars 2017 ---------------------------------------------------
Comme tous les ans, les Amapiens étaient conviés chez Jean pour la signature des nouveaux contrats et la visite du verger. Pour les Platanes, Il s’agit de la 10ième saison avec Jean ! Sur le lien ici vous trouverez un rapide compte-rendu en images.
2016
-------------------------------------------Remise des chèques chez les producteurs (avril 2016)------------------------------
Nous avons commencé par le traditionnel café au domaine du Bedou avec Pascale Verdier et son frère Philippe Sicard.
Cette année, les poires ont été bonnes et particulièrement abondantes à Bedou. Quand il a fallu stocker les pommes, Pascale nous a fait profiter d’un surplus de poires car pommes et poires ne font pas bon ménage et les poires pouvaient se perdre. En effet, la pomme dégage beaucoup d’éthylène qui fait mûrir les autres fruits rapidement (pensez y pour faire mûrir les avocats par exemple !).
Attention, les poiriers alternent, l’année prochaine ne sera peut-être pas aussi généreuse.
Le printemps est la période critique pour les fruitiers, ce matin là, un petit zéro degré a fait peur mais tout va bien pour le moment. Contrairement aux pommiers qu’il faut éclaircir, les poiriers gèrent leur charge fruitière par eux-mêmes.
Deuxième arrêt : La Plaine sur la commune de Lescousse où Raymonde Pujol vit désormais seule.
A Lescousse, il a bel et bien gelé mais Raymonde veille au grain et a mis les aspergeurs en route vers 4h du matin. L’actinidia est une sorte de liane rustique qu’il faut arroser en été mais qui n’attrape pas de maladie et les fruits sont protégés par les feuilles.
Le fils et le gendre de Raymonde bien qu’ils n’habitent pas sur place, ont décidé de reprendre le verger, le palissage doit être suivi, certains pieds sont vieux et seront remplacés.
A notre arrivée au verger de Ressègues, Jean était en train de passer l’arbocep, l’outil qui permet d’enlever l’herbe aux pieds des arbres en l’occurrence des pieds de raisin de table.
C’est décidé, Jean ne fera ni colza ni tournesol cette année, ses parcelles sont moins grandes suite aux diverses plantations. Il prévoit cependant de faire un échange de services avec Benoît Dubois, un voisin et nous aurons de l’huile de colza. Il nous prépare par ailleurs un vinaigre balsamique de pomme et se lance dans la culture du sarrazin pour compléter ses rotations de cultures ; il nous en fera de la farine.
Les contrats sont signés et vous pourrez les récupérer auprès de Monique .
-------------------------------------------------------Visite chez Jean : 5 avril 2016------------------------------------------------------
Comme tous les ans, les Amapiens étaient conviés chez Jean pour la signature des nouveaux contrats et la visite du verger. Pour les Platanes, Il s’agit de la 9ième saison avec Jean, nous nous promettons de célébrer la 10ième !
Pour commencer un bon pique nique !
Le verger suit son évolution évoquée dans les comptes-rendus précédents. Ci-dessous quelques aspects sur lesquels Jean a insisté cette année.
Jean évoque les difficultés des arboriculteurs en bio.
Depuis une cinquantaine d’années, les pêchers ont été sélectionnés pour leur adaptation aux traitements conventionnels chimiques. La culture en est plus maîtrisée mais le fruit contient ces produits, l’environnement aussi.
Passer au bio ne signifie pas simplement aller rechercher des variétés anciennes gardées au fond des jardins. Certains arbres sont plus sensibles à la cloque, aux pucerons, leur qualité gustative peut être médiocre ... Tout un travail de recherche et de sélection est à faire pour arriver à une production stable et de qualité. Hors, ce travail tarde à se faire en France contrairement aux pays anglo-saxons, regrette Jean. Pour aussi passionnant qu’il puisse être, ce travail là n’est pas son métier, il n’est ni chercheur ni pépiniériste.
Jean résume ainsi : idéologiquement le bio a gagné, la demande des consommateurs augmente et le bio est en effet devenu la référence, mais techniquement il reste encore beaucoup de travail !
En bio, l’herbe aux pieds des arbres entraîne le passage de l’Arbocep, ce qui reste un gros travail.
Jean souligne devant les abricotiers qu’il est fréquent que des arboriculteurs utilisent des plants d’arbres non bio , qu’ils traitent de façon conventionnelle. Quand l’arbre est suffisamment enracinés, ils arrêtent ces traitements pendant 3 ans ce qui leur permet de revendiquer l’appellation bio et les subventions. Jean tente l’aventure bio depuis la plantation de l’arbre et par ailleurs tout son verger est en bio (il est donc Nature et Progrès sans l’être sur le papier !).
Cependant, le succès n’est pas toujours là : Ici des jeunes arbres achetés à des pépiniéristes comme étant adaptés au bio, s’avèrent très décevants, les maladies apparaissent clairement alors qu’ils ont été mis l’an dernier.
Un bel espace est consacré au raisin de table (4 variétés : Muscat d’Hambourg, Chasselas, Exalta, Centennial ). Mr Bord a mis au point ce palissage en T.
Les pieds sont arrosés contrairement à la vigne cultivée pour le vin (on parle aussi de cueillette et non de vendange.) Cette technique permet à la fois de diminuer les risques phytosanitaires et aussi le nombre d’heures de travail.
Certains pommiers sont en fin de vie ; après leur disparition, il faudra attendre 10 ans avant de pouvoir replanter. C’est pourquoi, Jean pratique la rotation, du blé est en place , le tournesol va être semé mais en ce qui concerne le colza Jean a jeté l’éponge!
Ici du petit épeautre cultivé pour la première fois. Le beau moulin pour en faire de la farine.
En plus des saisonniers, Jean travaille avec Aurélien depuis quelques mois. Un CDI est envisagé.
Encore une fois, nous remercions Jean pour ces éclaircissements et aussi pour sa disponibilité !
2015
Visite chez nos producteurs de fruits lors de la remise des chèques.
Nous avons commencé par l'EARL du Cazal au domaine du Bedou chez Pascale Verdier et son frère Philippe qui continue le travail qu'ils partageaient avec Jean-Baptiste. Beaucoup de difficultés avec les poires l'an passé; cette année la floraison est belle et les arbres chargés. Les poiriers ont été plantés par le père de Pascale et Philippe sur un coteau pour limiter les dégâts dus au gel mais ils sont vieillissants et une plantation de remplacement est envisagée. Pour cette année, une taille sévère a eu lieu et l'Arbocep a été passé, il s'agit d'une machine qui permet de "déchausser" l'arbre et ainsi de désherber au pied et aussi d'ouvrir la terre pour y glisser un engrais notamment de la farine de plume, et ensuite de "rechausser" l'arbre.
Il ne reste plus qu'à espérer que le temps soit clément et les poiriers ne se déchargent pas trop de leurs fruits ce qui se fait naturellement.
Au milieu : toutes les fleurs de cette grappe ne donneront pas de fruits mais au moins un que l’on voit déjà formé.
Les traces du passage de l’Arbocep
2ème arrêt : chez Armand Pujol et sa femme à Lescousse, tout près du fournil où Guillaume fait le pain. L’hiver n’a pas été facile pour Armand Pujol qui a passé trois mois à l’hôpital pour diverses maladies qui l’affaiblissent. Madame Pujol qui souffre également de problèmes cardiaques veillent cependant sur les kiwis et sait mettre l’arrosage en route pour protéger les arbres du gel quand il le faut. La grêle de samedi dernier a cependant endommagé en partie le verger mais la floraison a été belle.
Type de dégâts occasionnés par la grêle. Photo mai 2014
Nous nous sommes arrêtés après chez Laetitia. Voir le CR dans la section légume.
Et finalement, nous avons remis les chèques à Jean qui était en train d’attacher la vigne. L’évolution du verger suit son cours avec l’implantation de variétés mieux adaptées à la conduite biologique, notamment de pêchers. Quant aux abricotiers, si difficiles à travailler en bio, c’est l’année décisive ! Nous saurons dans quelques mois si les efforts ont été payants. Jean utilise aussi un Arbocep pour désherber sous les arbres.
Jean qui travaille seul depuis le départ de Lino, a évoqué les difficultés rencontrées pour trouver une personne pour le remplacer. Pour le moment, il travaille avec des saisonniers.
Visite du verger 28 mars 2015